Julia Droga (née en 1993) est une artiste engagée dans le domaine de la performance formée à l’ERG (École de Recherche Graphique) en narration spéculative et récits expérimentaux, dans la section Installation performance. 

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Sa pratique se nourrit d’expériences urbaines volontairement chaotiques qu’elle injecte dans ses performances sous forme de textes déclamés, de traces sonores et visuelles. Elle appréhende l’acte de performer comme des expériences relationnelles multiples, où la voix, le langage et le corps deviennent des matières premières sensibles. Ses performances interrogent la notion de dualité à travers des dispositifs qui génèrent des rapports de force d’où l’action peut naître. Dans une approche brute et lyric, son travail fait référence à un “soi” en perdition qui devient une nécessité pour traduire un désir au sein de ses propres fictions.

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Active dans le milieu associatif bruxellois, elle développe depuis 2021, des programmes de recherche d’actions publiques (R.A.P) : Comment faire émerger d’autres réalités de la ville avec celles et ceux qui la vivent. Parce que R.A.P a la volonté de s’inscrire dans une démarche expérimentale, ses formes varient selon les envies, les idées, les doutes et les vécus de toutes les personnes qui s’impliquent et en sont les acteur·rice·s.

​Elle présente son travail dans des festivals en France et en Belgique, notamment au Palais de Tokyo dans le cadre des Écritures Bougées, à OMTA chez Cultureghem, au festival Boutures organisé par Xeno au théâtre de la Balsamine, à la Biennale de performance (Pas si) Fragile ! au Studio THOR à Bruxelles, au INACT festival des Arts Mutants au Garage Coop à Strasbourg, ainsi qu’au festival (INTERFÉRENCES) au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.
En 2021, elle participe à la Brussels Gallery Weekend, représentée par la Galerie n0dine, dans le cadre de l’exposition Le Sang Part I en duo avec Various Artists.